Soutenabilité vs actualité

Constat (encore) surprenant, début 2021, le manque de compétences et la mauvaise performance des outils disponibles sont toujours identifiés comme des freins significatifs à la transition digitale de la formation professionnelle.

 

Disons-le, cette contribution s’inspire de deux récentes lectures. La première, est celle de l’étude réalisée par ISTF concernant les grandes tendances du Digital Learning. La seconde celle de la newsletter de ZEVILLAGE intitulé « Ne pensez pas hors du système, sortez-en ! ».

 

À la croisée de ces deux « matières-à-réflexions », résolument ancrées dans l’actualité, nous sont revenus en mémoire les innombrables expériences et situations auxquelles nous avons été confrontés depuis 25 ans. Nous est aussi réapparue de façon évidente, l’Adaptabilité dont celles et ceux qui travaillent quotidiennement en milieu à risques savent faire preuve depuis toujours.

Didactum soutenabilite vs actualite

Et si, et si « le monde d’après » qui chaque jour passant n’est autre que le monde présent, celui auquel et dans lequel nous vivons, n’était rien d’autre qu’une zone à risques dans laquelle il nous faut prêter davantage attention qu’auparavant, dans lequel il nous faut analyser, réfléchir et faire preuve d’Adaptabilité.

 

Cette zone à risques s’entent et s’étend bien au-delà de l’actualité sanitaire. L’évolution, l’adaptation qu’il faut réussir ces prochaines semaines n’est-elle pas tout simplement l’acceptation et l’anticipation d’aléas dont un grand nombre sont, a bien y réfléchir, déjà connus.

Prévoir le prévisible

Vous avez bien lu, prévoir, mieux prévoir ce qui est prévisible est une résolution utile pour le monde d’après. La liste des aléas prévisibles est longue, se concentrer sur cet exercice, développer cette approche, c’est déjà penser autrement et faire évoluer notre modèle mental.

 

Puisque le coronavirus nous a fait gagner plusieurs dizaines d’années dans l’adoption de nouvelles manières de travailler, nous voulons poursuivre sur cette lancée. Nous voulons créer les conditions d’une véritable autonomisation de la conception et de la mise à jour des contenus de formation à destination de celles et ceux pour qui le droit à l’erreur n’existe pas.

 

Agir ainsi, en collaboration permanente avec celles et ceux qui font l’entreprise, à leurs côtés, quelque soit les circonstances, c’est entreprendre une nouvelle relation de travail, une autre manière de se mettre au service d’un projet.

 

À l’heure où les solutions digitales se multiplient et que, dans une forme de surenchère systématique, tout un chacun semblerait en capacité à développer ses propres contenus, nous veillons à aller plus loin, à être plus justes.

 

La mise à disposition d’une solution logicielle n’est jamais une fin en soi. L’étude ISTF, nous le rappelle les premiers freins identifiés lorsqu’il s’agit d’engager l’entreprise et sa démarche de formation dans une transition digitale sont le manque de compétences 24 %, le manque de temps 20 %, le manque de budget 19 %, les outils peu performants 14 %.

 

Au regard de ce champ de manquements, agissons et apportons, en partant de la réalité, au plus près des faiseurs, les réponses adéquates. Sortons du modèle qui consiste à s’auto-convaincre que l’on sait ce qu’il faut et ce qui est bon pour l’autre.

 

La finalité du mapping de compétences, qui permet de concevoir des contenus hyper-adaptés aux besoins de chacun, s’inspire de cela ; de cette envie de penser, de repenser, de re-questionner sans cesse ce qui à force d’être vécu n’est plus vu, et n’apparaît plus comme un possible aléa jusqu’au jour où…

Changer de paradigme

68 % des organismes de formation considèrent qu’ils doivent adapter leur modèle économique aux nouveaux modes de consommation de la formation. Un changement considérable qui leur demande une transformation expresse.

 

Dans le même temps au sein des entreprises 62 % affichent leur intention d’aller encore plus loin dans l’auto-production de leurs contenus de formation.

 

La mission de didactum et de ses partenaires consiste à répondre à cette double attente (adaptation du modèle, auto-production des contenus) en y apportant ce qu’il faut de justesse pour garantir la soutenabilité de toute démarche. Nous l’imaginons en permettant de trouver à tout un chacun le juste équilibre entre le « faire-faire » et « apprendre à faire soi-même ».

Les chiffres cités dans cet article sont extraits du livre blanc « les chiffres 2021 du digital learning » édité par IFTS.

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