L’apprenant est avant tout un être humain.

Cuisiner, bricoler, décorer et même éduquer… tout s’apprend (désormais) par écran interposé. Les tutos ont envahi notre quotidien et l’espace d’apprentissage, de transmission de savoirs et savoir-faire.

 

Dès lors, l’enjeu majeur de la formation en distancielle et des contenus didactiques consiste à réussir à capter mais plus encore à retenir l’attention de ses apprenants légitimement toujours plus exigeants. La concurrence est rude, les références nombreuses. Aussi, une fois n’est pas coutume, c’est la forme davantage que le fond de vos contenus didactiques que nous abordons aujourd’hui.

 

Ces contenus didactiques qui vous permettent de transmettre les savoirs indispensables au bon fonctionnement de votre entreprise n’échappent pas aux règles à la fois de l’écriture d’un one man ou woman show et du 7ème Art. Rythme, rupture, effets, fil rouge… sont les ingrédients essentiels pour maintenir l’attention de vos apprenants.

apprenant contenus didactiques l Didactum

Maintenir l’attention de l’apprenant : un défi majeur pour tout créateur de contenus didactiques.

Contenus didactiques : l’impact de la rythmique

On sait que tous les 1/4 d’heure une baisse significative de l’attention est constatée chez tout auditeur, spectateur. Il faut donc dès l’écriture du script s’assurer de contrer cet effet indésirable, ce comportement naturel. Et d’ailleurs soyons ambitieux, oublions ces 900 secondes. Ayons toujours en tête, tel l’humoriste qui se doit de faire rire son public toutes les 30 secondes qu’un bon contenu didactique se doit de capter mais surtout retenir l’attention de son apprenant à chaque seconde.

Rien de scientifique dans cette approche, juste une règle de conduite qui vous permettra de vous rappeler la nécessité de faire en toute circonstance, de vos contenus didactiques des supports d’interaction voire d’émotions partagées.

Pour cela n’hésitez jamais à recourir à quelques « activateurs » :

  • Une série de modules thématiques très courts vaut mieux qu’un long, trop long, trop trop long contenu unique qui n’aurait plus de didactique que le nom. Seul « Titanic » est capable de retenir intacte notre attention pendant 3 heures et 14 minutes (11 640 secondes).
  • Des effets oui, mais point trop n’en faut ! Il importe en effet de limiter le recours aux animations, effets, transitions, zoom, balayage par la droite, par la gauche, par le haut, par le bas… Les nombreuses solutions présentes sur le marché de la création « offrent » des bibliothèques d’effets toujours plus grandes. C’est oublier ce qu’on sait pourtant depuis la nuit des temps, ce ne sont pas les effets, ni même l’appareil ou la caméra qui font l’œuvre mais plutôt la sensibilité et la subtilité du scénariste, du metteur en scène et du réalisateur… qui font réellement le chef d’œuvre… ou pas. Les tragédiens grecques ne disposaient pas des moyens actuels et pourtant ils ont traversé les siècles et sont toujours enseignés.
  • Créer et proposer des ruptures. Notre attention peut être rapidement et facilement détournée, (je suis certain que nombreux sont ceux qui sont encore occupés à fredonner « Every night in my dreams. I see you, I feel you… » ou à s’émouvoir des visages de Kate Winslet et Leonardo Di Caprio enlacés sur la proue du paquebot…). C’était pourtant il y a treize lignes. Voyez qu’il est facile de détourner l’attention. Aussi, dès les premières lignes de l’écriture de notre script, il conviendra d’anticiper tout risque d’inattention, ou de perte du fil rouge de notre histoire, en cassant le rythme, en créant des activateurs, des stimuli qui permettront de garantir l’attention constante de vos apprenants. Une interpellation autant qu’un silence peut être une rupture, un (ré)activateur, une accélération du rythme ou un plan original aussi.

Contenus didactiques : le propre de l’homme

Bref ! Les bonnes pratiques qui font la réussite d’un spectacle ou d’un grand film s’appliquent aux contenus didactiques que vous réalisez.

 

Chez Didactum, nous sommes convaincus que la technologie, ses avancées et leurs accessibilités aussi précieuses soient-elles ne font pas tout. C’est pour cette raison que nous en faisons et vous en proposons un usage raisonnablement innovant.

 

Notre plate-forme d’édition et de diffusion, dont nous sommes propriétaires, est une traduction formelle de cette approche sensible. L’attention que nous portons réellement à chacun, à chaque étape de vie de votre projet en est une autre.

Contenus didactiques : l’essentiel est rien d’autre

Pour conclure, citons Charlie Chaplin : « La connaissance de l’homme est la base de tout succès. »

 

Avant de vous laisser méditer librement sur cette pensée, un dernier conseil : avant d’entamer la production de vos prochains contenus didactiques, rappelez-vous simplement que vous avez été, êtes encore et serez toujours l’apprenant de quelqu’un. Et répondez à chaque seconde à cette question : comment aurais-je aimé apprendre ?